Les danses typiques du Pérou
El Festejo
Parmi les danses typique du Pérou, le festejo est une danse péruvienne accompagnée de la musique « criolla », issue de la culture afro-andine dont les origines remontent aux esclaves noirs qui étaient présents dans ce pays à partir du XVII ème siècle. Cette musique est on ne peut plus chaleureuse et la danse également: l’homme tente de brûler un mouchoir que la jeune femme a au bas du dos, c’est un prétexte pour « endiabler » la danse car évidemment il faut remuer vigoureusement les fesses pour éviter que le mouchoir ne brûle.
La Marinera
Danse typique de la côte nord dont l’ancêtre serait la Zamacueca. Elle se danse à un ou plusieurs couples. Certains mouvements comme « le zapateo » rappelle le pas du cheval. C’est avant tout d’une danse de séduction, l’homme et la femme se tournent. C’est la danse péruvienne par excellence de par son élégance.
A l’origine, elle est dansée par les métisses, les indiens et les noirs dans les quartiers pauvres de Lima dans des lieux étroits.
Au niveau de la tenue vestimentaire, l’homme porte un pantalon et des chaussures noirs et une chemise blanche. La femme, elle porte un chemisier blanc et une jupe noire.
Dans certaines régions, l’homme danse avec un cheval de pas typiquement péruvien: le « Caballo de paso peruano », qui exécute les pas de homme. Cette danse est exécutée au rythme des percutions du cajon afro-péruvien et la guitare espagnole.
Le Huayno
Le Huayno est la danse andine par excellence. Ses origines précolombiennes ont été nuancées par l’assimilation d’influences occidentales, ceci explique ses multiples variantes régionales.
Le Huayno est la danse identitaire andine. Sa structure musicale naquit d’une base de rythmes binaires. Cette caractéristique structurelle a permis au Huayno de se transformer en la base d’une série de rythmes hybrides passant de la chicha jusqu’au rock andin.
Il se danse en couple en développant des virements de direction et des mouvements à partir de petits sauts et trépignements qui marquent le rythme. Les instruments musicaux de cette danse sont la quena, le charango, la harpe et le violon.
La danse de « las Tijeras »
La danse de las Tijeras (la danse des ciseaux) est une danse mystique originaire des régions d’Apurimac et d’Arequipa. C’était une moquerie envers les vassaux du Roi d’Espagne, et surtout un acte de fidélité envers les dieux andins. Elle est une fusion des cultures hispanique et andine.
Il existe des festivals d’une semaine durant lesquels les danseurs se reposent que 3 ou 4 heures. Chaque danse devient un combat entre les villages ou communautés. Le danseur victorieux est considéré comme un héro. Ils sont entraînes dès l’âge de 5 ans. La tradition andine dit qu’ils ont le pouvoir et la faculté de guérir et de voir l’avenir. Les danseurs de Tijeras font un « pacte » avec le diable pour obtenir plus de force et d’habilité. Ces diables sont des dieux andins comme les Apus (esprits de la montagne) que les religieux ont identifié comme des diables hérétiques. Lors du décès d’un des danseurs, il est enterré la bouche dirigée vers le bas, afin de l’aider à retourner à la terre-mère, la Pachamama.